La Page blanche
30 décembre 2016
L’angoisse de la page blanche ou l’inspiration aussi fragile et volatile qu’un papillon : un geste trop brusque ne vous laisse qu’un doigt poisseux de poussière et le souvenir d’un désir mordoré…
Petits écrits vains
30 décembre 2016
L’angoisse de la page blanche ou l’inspiration aussi fragile et volatile qu’un papillon : un geste trop brusque ne vous laisse qu’un doigt poisseux de poussière et le souvenir d’un désir mordoré…
10 juin 2015
Je suis nue et encore toute chaude de nos ébats. Nos vêtements sont éparpillés un peu partout autour du lit. Mon esprit bat la campagne alors que je tente de trouver une vague pelure pour cacher ma nudité C’est alors que je l’aperçois. Ta chemise, accrochée là, à l’espagnolette, presque négligemment. Je m’approche fascinée et je tends la main. Je caresse longuement le col d’un doigt pensif. Mon premier réflexe instinctif et féminin serait de m’en saisir et de m’enrouler dedans. Se glisser dans les vêtements de l’homme qu’on aime c’est se caresser aux effluves d’un parfum désiré. C’est également laisser une infime trace de soi, prolonger le souvenir de l’étreinte, le mélange des peaux, des odeurs…
Mais je n’ai pas le droit de laisser ma trace car je n’ai aucune existence dans ta vie réelle. Sur un petit sourire désenchanté, je vais à la cuisine nous préparer un café.